Le sommeil est un besoin vital pour notre corps. Mais pour beaucoup il est difficile de le dompter, nous vous donnons donc quelques explications sur l’importance du sommeil et sur les performances sportives.
Qu’est-ce que le sommeil ?
Le sommeil fait parti des fonctions vitales de l’organisme, tout comme la respiration ou l’immunité par exemple. Nous passons environ 1/3 de notre vie dans un état de sommeil.
Il faut savoir que le sommeil se caractérise par différentes périodes :
- Une diminution de l’activité motrice
- L’augmentation des seuils de réponse sensorielle
- La facilitation de la mémorisation
- Et une discontinuité de l’activité mentale
Il existe deux types de sommeils : le sommeil lent et le sommeil paradoxal.
Le sommeil lent :
Le sommeil lent apparaît durant la première phase de sommeil. Durant cette phase le corps se repose, l’activité biologique mais aussi cérébrale diminue. Le sommeil lent dure environ 60 à 75 minutes par nuit.
Le sommeil lent est lui-même composé de 4 phases :
1. L’endormissement : cette phase dure approximativement 15 minutes.
2. Le sommeil léger : soit 50% du temps de sommeil.
3. Le sommeil profond : c’est 40% du temps de sommeil.
4. Le sommeil très profond.
Les phases 3 et 4 sont celles qui permettent au corps de récupérer. Durant la phase 3, l’organisme se régénère et se construit. La fatigue s’efface et l’énergie est redistribuée. Puis dans la phase de sommeil profond le corps et le cerveau sont totalement au repos. C’est le moment où la récupération physique est la plus importante.
Le sommeil paradoxal
Durant le sommeil paradoxal les ondes cérébrales sont aussi rapides qu’au réveil. Si l’on ne se couche pas au moment où notre corps nous le demande il est possible que l’on saute la phase de sommeil lent et que l’on rentre directement dans la phase de sommeil paradoxal. Ce qui est regrettable car la phase de sommeil lent est celle qui ressource le plus le corps.
La période de sommeil paradoxal représente 20% à 25% du temps de sommeil. Elle a pour rôle d’assurer la récupération émotionnelle et la consolidation de la mémoire.
Le lien entre le sommeil et le sport
Comme nous l’avons vu précédemment, le sommeil est d’une importance vitale. Il accélère la récupération musculaire et permet d’être performant.
Durant le sommeil le corps libère des hormones. Tout d’abord, l’hormone de croissance, elle joue sur la récupération musculaire. Ensuite, il y a le cortisol qui est une hormone anti-inflammatoire, celle-ci apparaît en grande quantité au moment du réveil. Ces deux hormones sécrétées pendant le sommeil permettent de booster les performances sportives.
Enfin, le sommeil favorise le système immunitaire, c’est une chose très intéressante pour les sportifs car il permet de rendre le corps plus fort et plus robuste face à certaines maladies.
Le temps de sommeil
À savoir : la qualité et la quantité du sommeil sont deux choses différentes.
En effet, chaque personne et chaque corps est différent. C’est pourquoi certaines personnes ont besoin de 8 à 9 heures de sommeil alors que d’autres se suffiront de 6 heures pour avoir un sommeil de qualité. Ce qui importe c’est de connaître les besoins physiologiques de son corps et de les comprendre.
Un sommeil de qualité
Pour qualifier son sommeil de qualitatif il faut pouvoir passer par chacune des phases de sommeil énoncées au dessus. Et pour parvenir à ce sommeil de qualité, quelques actions peuvent vous y aider.
Dans un premier temps il est primordial d’avoir un horaire régulier pour le réveil, sa régularité est primordiale dans le maintien de la qualité du sommeil. Concernant le coucher, aller au lit lorsque que votre corps en ressent le besoin. Petit à petit l’horaire du coucher se régulera.
Ensuite, n’utilisez pas les écrans avant d’aller vous coucher car la lumière qui s’en dégage s’apparente à celle du jour dans notre cerveau.
Dans un second temps, veillez à ce que la pièce dans laquelle vous dormez soit dans l’obscurité totale, cela facilitera la sécrétion de mélatonine par le cerveau.
Pour finir, nous vous donnons un petit conseil supplémentaire : ne regardez pas l’heure pendant la nuit. En faisant cela votre cerveau va automatiquement calculer le nombre d’heure qu’il vous reste avant votre réveil. Cette situation de stress va favoriser les épisodes d’insomnie.
Étiez vous conscient·e·s des répercutions du sommeil sur vos performances sportives ?