La vie est faite de choix, d’expériences, qui parfois font que notre CV se retrouve clairsemé. Dans cet article nous vous révélons les postures à adopter face à un recruteur concernant ces « trous ».

Les bonnes pratiques

Il est primordial de mettre en avant ces périodes de non activité. Il faut les assumer et prendre l’initiative d’aborder le sujet avec le recruteur car celui-ci ne passera pas à côté de ces périodes d’inactivités professionnelles. Enfin, il faut expliquer ces périodes pour ne pas avoir à se justifier. Ne pas avoir eu d’emploi pendant un certain temps n’est pas une tare, au contraire cela peut vous apporter beaucoup.

Ce qu’il ne faut pas faire

Vous ne devez en aucun cas éluder le sujet. Ces périodes d’inactivités figurent sur votre CV, le recruteur les verra sans aucun doute. Il est donc préférable que ce soit vous qui abordiez le sujet plutôt que de devoir répondre à des questions. Ne mentez pas ! Les mensonges sont facilement détectables et ne vous apporteront rien de positif. Soyez honnête et expliquez votre situation, votre parcours. En revanche, veillez à ne pas vous éterniser sur les détails de votre vie privée.

Pourquoi valoriser vos trous dans votre CV ?

En valorisant les trous de votre CV, en expliquant votre parcours, vous allez générer de l’empathie et une proximité particulière avec le recruteur.

De plus, ce que l’on nomme des « trous » sont simplement des expériences que le CV ne permet pas de mettre en avant. Le fait de ne pas être en emploi n’est pas synonyme d’échec. Ces périodes permettent de se recentrer sur soi, qu’elles soient subies ou choisies, et de développer ses softs skills qui sont aujourd’hui des compétences de plus en plus recherchées par les recruteurs.

Tout cela permet de vous créer un profil plus atypique que les autres. Profil qui peut apporter une nouvelle dynamique au sein de l’équipe.

Le tout est d’être honnête et positif pour que le recruteur puisse être en capacité de comprendre votre parcours.

Avoir du recul sur sa situation pour pouvoir l’expliquer

En effet, une situation de non activité professionnelle peut être choisie ou subie. Si elle est choisie elle peut être plus facile à expliquer, en décrivant les motivations qui vous ont poussé à prendre cette décision, ce que vous en avez appris, et décrire les compétences acquises qui peuvent être valorisées professionnellement.

À l’inverse si la situation est subie, à cause d’une rupture de contrat par exemple, cela peut être compliqué à expliquer. Mais il est très important d’avoir fait un travail sur soi avant d’entamer une période de recherche d’emploi pour ne pas être dans la frustration ou la rancoeur durant l’explication. Après avoir expliquer honnêtement la situation vous devez mettre en avant ce que cela vous a enseigné. Comment vous avez su mettre à profit cette période. Ici vous mettez en exergue votre capacité à transformer une situation subie en une opportunité.

Évoquer les échecs

On nous a souvent appris à ne pas mettre en avant nos échecs, mais sachez qu’ils sont très importants. Un échec permet d’apprendre. Une personne qui échoue est une personne qui en tirera des leçons et saura mieux gérer ses futures difficultés.

Dans la vie personnelle comme professionnelle nous sommes confrontés à des échecs. Contrairement aux idéaux il ne faut pas pas passer un échec sous silence, mais plutôt le transformer en une expérience positive. Le recruteur appréciera cette initiative car cela met en avant votre capacité à prendre des risques, à innover et à rebondir. Ce sont des softs skills recherchés en entreprise. Et cela permettra de donner de la richesse à votre profil.

Dites-nous en commentaires comment vous appréhendez l’étape de l’explication de votre parcours durant les entretiens ?

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